Seul 1 toilette sur 5 est suffisamment hygiénique

52 % des personnes prennent des mesures suite à une mauvaise expérience dans les sanitaires, ce qui affecte le chiffre d’affaires et la réputation des entreprises.

Tork, une marque d’Essity et leader mondial de l’hygiène professionnelle, a annoncé les résultats d’une enquête menée à travers le monde auprès des utilisateurs de sanitaires et du personnel d’entretien sur leur expérience en matière d’hygiène dans les toilettes publiques. Tork s’engage ainsi en faveur d’une hygiène inclusive en mettant en évidence les obstacles qui empêchent les gens d’assouvir leurs besoins fondamentaux dans les sanitaires publics. Ce faisant, Tork souhaite également en visualiser l’impact sur les entreprises.

Les espaces publics et les lieux de travail tiennent souvent compte des conditions physiques, par exemple en prévoyant des installations accessibles aux personnes en fauteuil roulant. Pourtant, 95 % des personnes souffrant de troubles cognitifs ou physiques ne se déplacent pas en fauteuil roulant. L’étude Tork Insight Survey révèle que de nombreux besoins sont encore négligés lors de la conception et de l’entretien des sanitaires. Ainsi, elle montre qu’une personne sur deux est confrontée à des obstacles à l’hygiène dans les sanitaires publics, ce qui signifie qu’il existe un fossé entre ses capacités ou ses besoins et l’environnement. Les préoccupations individuelles en matière d’hygiène et de propreté, ainsi que des troubles tels que l’anxiété, l’hypersensibilité aux stimuli ou la parurésie (peur d’uriner), peuvent amener les gens à éviter les sanitaires publics ou à ne pas être en mesure d’y assouvir pleinement leurs besoins.

« Huit personnes sur dix se font du souci à propos des toilettes publiques et ce chiffre est encore plus élevé chez les personnes souffrant de certains handicaps physiques ou cognitifs », explique Jenny Logenius, Global Brand Manager chez Essity pour Tork. « Lorsque des sanitaires ne répondent pas à ces différents besoins, cela a un impact direct sur la réputation et les revenus d’une entreprise. C’est pourquoi ‘l’hygiène pour tous’ constitue un pilier essentiel de notre stratégie de développement durable. En misant sur une hygiène inclusive, nous aidons les organisations à créer une meilleure expérience pour tout le monde, y compris pour le personnel de nettoyage qui entretient ces espaces essentiels. »

L’enquête, à laquelle ont participé 11 500 personnes issues de 11 pays, montre que les attentes en matière d’hygiène et de propreté dans les sanitaires publics sont élevées. Pas moins de 74 % des participants attendent un niveau d’hygiène moyen à élevé. Pourtant, seules 20 % des toilettes satisfont à ces exigences. Quarante pour cent de la population générale se dit « très préoccupée » par l’hygiène et la propreté des lieux publics. Ce pourcentage atteint même 60 % chez les personnes souffrant de troubles tels que la phobie des microbes.

Les gens indiquent éviter les sanitaires en raison d’un manque d’hygiène (raison numéro 1), de la présence d’odeurs désagréables (raison numéro 2), de l’absence de savon ou de papier hygiénique, ou d’un manque d’intimité. Une mauvaise impression des toilettes peut susciter des émotions fortes et avoir des répercussions importantes pour les entreprises. Lorsque les attentes en matière de propreté ne sont pas satisfaites, les utilisateurs ressentent du dégoût (27 %), de l’inconfort (26 %) ou de la frustration (22 %). Certains d’entre eux prennent ensuite des mesures :

• 28 % ont passé moins de temps dans un lieu à cause de l’état des sanitaires

• 23 % ont moins consommé pour éviter de devoir se rendre aux toilettes, ce qui a un impact direct sur le chiffre d’affaires de l’entreprise

• 11 % ont conseillé à leurs amis de ne pas visiter l’établissement et 7 % ont laissé un avis négatif en ligne

• 1 personne sur 4 a passé moins de temps sur son lieu de travail à cause d’une mauvaise expérience dans les sanitaires, ce qui affecte la satisfaction et la productivité des collaborateurs

• 15 % ont télétravaillé plus souvent qu’ils ne l’auraient fait autrement, suite à une mauvaise expérience dans les sanitaires au travail, ce qui complique le respect des politiques de retour au bureau

L’enquête a également permis d’identifier les défis auxquels est confronté le personnel d’entretien dans les sanitaires. Quatre-vingts pour cent d’entre eux signalent des problèmes de santé mentale liés à leur travail ; 46 % déclarent ressentir du stress et 7 sur 10 disent ne pas se sentir suffisamment soutenus par leur employeur. Pas moins de 38 % des personnes interrogées ont quitté un emploi dans le secteur de l’entretien parce qu’elles ne se sentaient pas reconnues ou parce qu’elles étaient en proie à un épuisement professionnel (indépendamment de leur salaire ou de leur rémunération). La dégradation de la santé mentale et la forte rotation du personnel ont un impact direct sur la propreté des installations et l’expérience des utilisateurs des sanitaires, ce qui entraîne des coûts élevés de recrutement et de formation. Répondre aux besoins du personnel d’entretien, par exemple en fournissant des distributeurs facilement rechargeables, contribue à une hygiène inclusive et améliore les résultats de l’entreprise.

Pour en savoir plus sur la façon dont l’hygiène inclusive peut bénéficier à votre entreprise, visitez le site : https://www.torkglobal.com/be/fr/a-propos/hygiene-inclusive