LA BELGIAN LASER COMPANY PARTAGE SES CONNAISSANCES ET SON EXPERTISE

Un chef d'entreprise au service des clients et des étudiants

Il y a plus de trente ans, le chef d'entreprise Patrick Mok a fondé la Belgian Laser Company à Anvers. Selon lui, quand on veut prendre, il faut aussi savoir donner. C'est pourquoi il partage aujourd'hui son expérience d'expert en laser avec des clients, des étudiants et même des concurrents, qu'il assiste régulièrement de ses conseils et de son assistance technique.

à feux ouvert

En tant que chef d'entreprise, propriétaire et fondateur de Belgian Laser Company (BLC), Patrick Mok est un self-made man. À 17 ans, il abandonne ses études d'électricité pour commencer à travailler. Cinq ans plus tard, en 1989, il a fondé sa société de laser. "Pour notre première machine de découpe laser, j'ai pu conclure un accord intéressant avec le fabricant de la machine et la banque. Quand j'étais jeune, j'ai non seulement appris à utiliser la machine, mais j'ai aussi étudié ses mécanismes sous-jacents. J'ai immédiatement été fasciné par cette technologie et je suis souvent hypnotisé par le laser comme quand je suis devant mon feux ouvert", dit-il en riant.

Vitesse et fiabilité

Près de 35 ans après cette fondation, la BLC mène encore plus d'activités. "Notre parc de machines se compose désormais de deux machines de découpe laser: un laser à fibre pour la découpe des métaux et un laser CO₂ pour le bois et le plastique. En outre, nous disposons désormais d'une plieuse CNC et nous effectuons des soudures MIG et TIG pour l'acier, l'acier inoxydable ou l'aluminium. Enfin, nous pouvons également laminer, microbiller et assembler en interne. Ainsi, nous pouvons travailler rapidement et respecter les délais de livraison annoncés, ce qui constitue pour nous, en tant que petite entreprise flexible, notre atout le plus important", ajoute Patrick.

Ainsi, BLC fournit depuis des années des acteurs majeurs, par exemple dans l'industrie pétrochimique, le secteur de la réparation navale ou les ateliers mécaniques. C'est précisément là qu'il y a un grand besoin de rapidité et de fiabilité, car une mise çà l'arrêt coûte très cher.

"Ce qui est bien avec nos produits, c'est qu'avec notre variété de matériaux - tous les types d'acier, mais aussi le laiton et le cuivre rouge - nous sommes actifs sur un grand nombre de marchés. Par exemple, nous travaillons également pour le secteur de l'événementiel, avec des composants pour Tomorrowland, qui, il est vrai, n'a plus eu lieu à cause de la crise de la Covid. Mais ce n'était pas un problème pour nous, car n'importe quelle entreprise peut avoir recours à notre travail au laser", dit-il.

EXPERT en laser

Outre la production proprement dite, l'entreprise propose depuis trois ans des services de maintenance, de réparation, d'installation et de formation dans son domaine d'expertise: la découpe laser. "Nous le faisons surtout chez nos collègues plus éloignés. Au travers de cette activité supplémentaire, nous partageons notre savoir-faire technique et faisons souvent la différence entre l'échec et le succès pour nos clients", déclare le directeur.

"Nous faisons souvent la différence entre l'échec et le succès"

"J'aime aussi partager mes connaissances avec les étudiants en ingénierie à l'origine du projet Sheep On Wheels ou des voitures solaires Agoria", ajoute-t-il. "Ce sont tous des gens très intelligents, mais ils manquent parfois de conseils pratiques ou d'assistance technique. Je suis heureux de pouvoir leur apporter cela gratuitement; c'est grâce aux scouts où j'ai appris à faire une bonne action chaque jour et grâce à l'expérience que j'ai moi-même acquise à 22 ans en rencontrant beaucoup de problèmes. La jeunesse est notre avenir. C'est pourquoi je tiens à les aider dès que je peux."

Personnel

Ces étudiants ne sont pas de nouveaux employés potentiels, mais Patrick est favorable à l'enseignement à temps partiel. "De cette manière, nous avons formé efficacement des jeunes qui sont venus travailler ici par la suite, comme notre opérateur permanent actuel. Je remarque que de nos jours, l'enseignement technique doit être aussi polyvalent que possible, de sorte qu'en tant qu'étudiant, vous ne voyez qu'un petit peu de tout. C'est pourquoi l'industrie a également un rôle majeur à jouer pour donner à ces jeunes le goût du travail et des machines actuelles", estime-t-il.

Avec un total de sept employés, l'entreprise dispose d'une équipe petite mais stable. La plupart d'entre eux y travaillent depuis plus de dix ans. "Cela conduit à un environnement de travail agréable, où, en tant qu'employeur, j'aime me retrouver parmi les travailleurs. En fait, la communication est la clé du succès d'une entreprise", affirme le chef d'entreprise.

Futur

Patrick Mok compte sur une croissance tranquille de BLC afin de continuer à investir dans les nouvelles technologies. "Nous continuons à avancer, mais nous voulons aussi conserver notre individualité et notre force en tant que petite entreprise. Nous accordons beaucoup d'attention au contact humain et à un haut niveau d'implication technique avec nos clients", ajoute-t-il.