Nous n'exigeons pas grand-chose d'un plafond: blanc et lisse. Mais derrière cette simplicité, ou plutôt au-dessus, il y a toute une histoire. Découvrez la construction d'un plafond isolé. Étape 2: les plaques de plâtre et le jointoiement.
Pour cette tâche, nous avons investi dans un lève-plaque. Cet appareil fait toute la différence lorsqu'il s'agit de soulever les panneaux.
Un tel appareil se loue, mais si vous avez besoin de plus d’un jour de travail, l'achat pourrait s’avérer devenir l'option la plus économique.
Pour le premier panneau, on retire deux des quatre côtés biseautés. En effet, à l'endroit où le plafond touche le mur, il vaut mieux avoir un côté biseauté.
Découper, casser et poncer. C’est la marche à suivre.
Le premier panneau est aussi souvent celui où on fait de suite face à un cas un peu spécial. Ici, nous devons contourner une colonne porteuse en béton.
On mesure bien, on indique bien, et tout se déroulera bien.
Regardez notre découpe. Maintenez votre scie aussi horizontale que possible, pour couper des lignes droites.
Puis à la verticale pour s'arrêter à l'angle.
Encore une fois. À l'horizontale. À la verticale.
Et on crée comme ça le point de départ.
Ce premier panneau est délicat à poser, mais c’est aussi motivant de voir qu’il s'adapte.
Vissez la plaque aux profilés métalliques.
On peut à présent accrocher les panneaux suivants. Veillez à ce que les panneaux soient bien alignés.
Pour visser, voici un conseil: visser de préférence au milieu pour commencer, ensuite les extrémités.
Une latte en bois…
Vous en aurez besoin pour effectuer la jonction entre deux panneaux.
Les panneaux ne se terminent pas sur un profilé.
En vissant l'extrémité d’un panneau et le début du suivant sur une planche, vous évitez que les panneaux ne bougent trop.
Et avec un petit coup de main, on arrive vite au dernier panneau.
Un bon joint nécessite du bon matériel. On évite le vieux couteau à mastic rouillé. On opte pour un couteau propre et extra-large.
Un bon joint nécessite aussi de procéder de manière systématique.
Première étape: une maille d’armature. Collez-la aux joints. attention: uniquement dans les côtés courts, car on commence d'abord par ceux-ci.
Avec une pâte à joint, un filler, nous allons maintenant remplir ces joints.
Vous remplissez les fentes, puis vous lissez autant que possible.
On en profite également pour lisser les trous de vis.
Et si une vis n'est pas assez profonde, serrez-la davantage.
Restez bien consistant dans vos étapes. Ne négligez aucune vis.
Après les côtés courts et les vis, c'est au tour des côtés longs. Là encore, il faut d'abord coller la maille avant de remplir.
Pourquoi d'abord les petits côtés et ensuite les grands? Le chanfrein des petits côtés est légèrement plus profond, raison pour laquelle on les fait en premier. Les côtés longs, moins profonds, ne sont réalisés qu'une fois le mastic séché sur les côtés courts.
Prenez votre temps pour remplir et lisser les fentes. Plus le résultat est bien plat, et moins il vous faudra poncer.
En fait, si vous maîtrisez parfaitement cette technique, il ne devrait même pas y avoir de ponçage par la suite.
Donc, es amis, on passe et on repasse.
Après le séchage du mastic, on retire les dépôts avec un couteau adapté.
Et même si vous avez tout bien lissé, il peut y avoir un petit désagément. Le mastic rétrécit en séchant.
Et donc: *roulement de tambour* On appelle une pâte de finition à la rescousse!
La pâte de finition, également appelée finisher, s’applique comme deuxième couche. Cette pâte dispose d’une texture encore plus fine et ne rétrécit pas.
Le finisseur s’applique avec une truelle à mastic plus large. On l'applique également en bandes plus larges.
Et pour ceux qui se disent: mais pourquoi ne pas appliquer directement la pâte de finition?! Celle-ci ne convient que pour une fine couche. Une première couche de pâte de remplissage est donc utile.
Et pour la pâte de finition, c’est pareil: d'abord les joints courts et, après séchage, les longs.
Il y a donc un grand nombre d'étapes différentes. Ce remplissage prendra donc, temps de séchage compris, au moins quatre jours.
Voire cinq, puisqu’une fois tout bien sec, nous ferons encore un peu de ponçage. Mais il est essentiel de ne rien précipiter et de laisser du temps au temps pour obtenir un résultat harmonieux.
Et la dernière touche de finition: il s'agit des joints sur le bord. On y passe un mastic acrylique.
Pour le lissage, nous prenons ceci. Il s'agit d'une spatule de lissage qui offre un résultat plus précis qu'un lisseur en cullière ou qu'un doigt.
Et voilà, le plafond est prêt pour d'autres finitions.
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